Aujourd’hui, on trouve de plus en plus d’infirmières diplômées d’État (= IDE) qui travaillent en libéral de façon autonome. On les appelle alors communément les IDEL et celles-ci doivent notamment respecter certaines obligations comme la continuité des soins. Par ailleurs, en tant que professionnelles de santé, celles-ci se doivent d’agir en cas d’urgence. Dans cet article, nous allons voir dans quelle mesure posséder un défibrillateur cardiaque sur soi peut être utile pour les IDEL.
En cas d’arrêt cardiaque, l’infirmière peut intervenir rapidement
Imaginons la situation suivante : vous vous rendez au domicile d’un patient pour effectuer les soins habituels. Cependant, après quelques minutes, vous constatez quelque chose d’anormal : votre patient vient de perdre connaissance. Dans tous les cas, le premier réflexe à avoir est d’appeler les secours pour qu’ils puissent intervenir le plus rapidement possible. Toutefois, plus le temps passe et plus la vie de la personne qui est en arrêt cardiaque est en jeu.
C’est ici qu’un défibrillateur Cardiolife pour IDEL vous sera le plus utile puisqu’il permet en moyenne de tripler les chances de survie. Dans ce type de situation, c’est un DAE (défibrillateur automatisé externe) qui est le plus recommandé puisqu’il est portatif et qu’on peut le transporter n’importe où. Ainsi, en étant équipé avec ce type d’appareil, vous serez en mesure d’intervenir à temps, ce qui est un filet de sécurité supplémentaire pour vos patients.
Ce que dit la loi sur la possession d’un défibrillateur pour les IDEL
L’utilisation d’un défibrillateur par les IDEL soulève tout de même des questions de légalité et de formation. Déjà, il faut savoir que la loi n’impose pas aux infirmières et infirmiers travaillant en libéral d’avoir un DAE sur soi. Toutefois, son utilisation s’inscrit dans le cadre de leur compétence d’agir en urgence de façon optimale.
Il est ainsi crucial que les IDEL reçoivent une formation adéquate sur l’utilisation des DAE, non seulement pour des raisons légales, mais aussi pour assurer l’efficacité et la sécurité de l’intervention. La logique est lorsque celles-ci souhaitent donner des conseils en nutrition à leurs patients : une formation reconnue est nécessaire pour éviter les erreurs.
Des acteurs comme Cardiolife se proposent ainsi de former les professionnels pour que ceux-ci soient opérationnels le moment venu. Notons que la formation est plutôt courte puisqu’il faut compter approximativement 3 heures. Bon à savoir ; toute personne, même non-médecin, est autorisée en principe à utiliser un DAE. Il faut toutefois que l’utilisation soit précédée d’un appel aux urgences et d’un massage cardiaque rapidement entrepris.